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Differences entre produits biologiques et non-biologiques?

22 février 2007

CONCLUSION

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Au cours de ces quelques mois passés à faire des recherches pour notre TPE, nous avons appris énormément de choses. Malgré notre expérience, qui n'a malheureusement pas aboutit, nous avons consaté des différences entre les produits biologiques et les produits non-biologiques grâce aux enquètes que nous avons réalisées et aux informations récoltées. Pour résumer, aucun produit n'est vraiment "bio" à 100%, mais les agriculteurs doivent suivre des règles strictes pour que leurs produits puissent obtenir le logo "AB". Nous pouvons reprendre ce que nous a dit une personne que nous avons questionnée : "C'est bien car cela respecte plus l'environnement. Cependant est-ce que tout le monde peut en bénéficier?".

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22 février 2007

III/ D) LA CONSOMMATION DES PRODUITS BIOLOGIQUES

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En 2003, 57 % des Français avaient consommé au moins un produit bio dans l'année, alors qu'ils n'étaient que 50 % en 2001 et 40 % en 2000. La demande de produits issus de l'agriculture biologique explose avec un taux de croissance de 20% par an. Malheureusement, la production française n'est pas à la hauteur et figure qu'au 11ème rang des pays de l'Union Européenne. Résultat : plus de 80% des produits bio consommés en France sont importés.

Selon une enquête de l'INRA, 65% des adeptes du bio consomment ces produits pour leur santé, 59 % pour leur qualité et leur goût, 30% pour la préservation de l'environnement. Les produits les plus achetés sont les produits laitiers frais (39%), les œufs (30%) et les céréales (20%). Mais d'autres produits ont fait leur apparition sur le marché comme le vin et les cosmétiques.

66 % des consommateurs identifient les produits bio grâce au logo vert AB, selon une enquête de l'Office Nationale Interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONILAIT). Pour bénéficier du logo AB, ces produits doivent être cultivés sur des terres non polluées sans aucune trace de nitrate, ni aucun pesticide chimique de synthèse.

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Les produits en provenance de l'agriculture biologique sont vendus en grande distribution, en moyennes surfaces et dans les magasins et sur les marchés spécialisés. Les grandes et moyennes surfaces vendent près de la moitié des produits bio, mais leur choix de produits est restreint par rapport à celui des magasins spécialisés. Cependant, 80% des consommateurs concernés achètent en grandes surfaces alors que 20% d'entre eux déclarent acheter des produits biologiques au marché ou dans un circuit spécialisé. 7,4% d'entre eux ont déjà acheté leurs produits chez le producteur à la ferme ou sur Internet. 

Même si la première préoccupation des consommateurs bio reste leur santé, aucune relation directe n'a pu être confirmée entre la consommation de produits bio et leurs effets positifs possibles sur la santé. Il faudrait encore de nombreuses études et d'analyses pour statuer définitivement, à l'instar de celles menées par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) qui n'a pas encore conclu sur la question.  

Le principal inconvénient des produits bio reste leur prix. 

Selon l'Agence Bio, 86% des Français jugent que ces produits sont trop chers.

Selon l'INRA, les produits issus de l'agriculture biologique sont plus chers que les produits conventionnels de 30% en moyenne, avec des écarts très variables selon le type d'aliments.

Ce différentiel résulterait à la fois des spécificités de l'agriculture biologique et des habitudes de consommation de notre société : rendements de production plus modestes, recours à davantage de main d'œuvre, réseaux de collecte et distribution insuffisamment développés, coût du contrôle et de la certification…  

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22 février 2007

III/C) L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

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L'agriculture biologique est née au début du siècle, dans les années 20, mais n'a été officiellement reconnue et définie par le Ministère de l'Agriculture que en 1981 (réglementation européenne en 1991; additif en 1999 pour l'interdiction d'O.G.M. dans les produits bio).
Pendant cette période, les fondements de l'agriculture biologique ont été définis autour de 3 axes :
- règles agronomiques et de transformation des produits précises
- respect d'un cahier des charges strict pour la production et la transformation
- contrôle du respect de ces deux engagements par un organisme tiers indépendant

Globalement, l'agriculture biologique doit permettre, dans une démarche globale, d'atteindre les buts suivants :
- respecter et protéger les écosystèmes naturels et leur diversité génétique
- promouvoir et diversifier les cycles biologiques au sein des systèmes agraires en respectant les micro-organismes, la flore et la faune des sols, les cultures et les animaux d'élevage
- maintenir et améliorer la fertilité des sols par une fertilisation par engrais organiques (fumiers, engrais verts et composts)
- utiliser les ressources naturelles et renouvelables régionales
- tendre vers l'autosuffisance en matière organique et éléments nutritifs
- donner aux animaux des conditions d'élevage où ils peuvent extérioriser leur comportement spécifique
- maintenir la diversité génétique des systèmes agraires
- donner, à l'agriculteur, une juste rémunération et un environnement de travail sûr et sain
- tenir compte de l'impact des techniques culturales sur l'environnement et le tissu social

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Conversion vers le bio
La période de conversion est une phase transitoire entre l'agriculture conventionnelle et l'appellation agriculture biologique. Elle débute au moment où les pratiques culturales deviennent rigoureusement conformes aux règles de production biologique.
Pour les productions végétales, cette période est variable. Elle est de 2 ans pour les cultures annuelles (maraîchage, céréales, etc) et de 3 ans pour les cultures pérennes (arboriculture, viticulture). La conversion fait l'objet d'un contrôle.

Les techniques de culture
Les agriculteurs bio s'interdisent un certain nombre de pratiques dont les objectifs généraux sont de réduire la pression chimique sur les sols et les végétaux.

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Principes de production

La fertilisation
Son but est de nourrir, non directement les plantes avec des engrais solubles, mais les êtres vivants du sol (principalement des micro-organismes) qui élaborent et fournissent aux plantes tous les éléments dont elles ont besoin (parmi lesquels des vitamines, des substances de croissance). L'agriculteur bio fait donc globalement moins d'apports, d'où moins d'écoulements dans la nappe phréatique d'éléments polluants comme les nitrates.

On distingue deux types de fertilisation :
-> La fumure organique : elle constitue la base de la fertilisation en agriculture biologique. L'agriculteur incorpore dans le sol des matières organiques compostées (compostage par fermentation aérobie en tas ou en surface), des sous-produits d'élevage provenant d'une exploitation conduite selon le mode de production biologique ou des préparations à base de micro-organismes et de végétaux.
Pour augmenter la fertilité, la pratique des engrais verts (culture de légumineuses principalement comme par exemple la luzerne) est fondamentale. Elle est pratiquée en alternance avec la culture des céréales par exemple de manière à éviter un appauvrissement du sol.
-> La fumure minérale : elle repose sur l'utilisation de minéraux naturels, n'ayant subi que des traitements physiques.

Le travail du sol
Il a une plus grande importance qu'en agriculture traditionnelle car sa qualité doit combler l'absence de certains produits fongicides par exemple.
Les grands principes du travail du sol en agriculture biologique sont les suivants :
- ameublir le sol sans le retourner
- ne jamais enfouir de matières organiques fraîches
- limiter le nombre de passages avec des matériaux lourds
- travailler au bon moment
Il en découle de forts besoins en main-d'œuvre, comme par exemple pour le binage des cultures de légumes. Ces forts besoins en main-d'oeuvre expliquent le prix plus élevé à la vente des produits bio par rapport aux produits de l'agriculture conventionnelle.

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Les assolements
La pratique d'assolements équilibrés est l'une des bases de l' agriculture biologique. Schématiquement elle consiste en l'introduction de légumineuses annuelles ou pluri-annuelles et la pratique systématique d'engrais verts. Un engrais vert permet au sol de se "regénérer" en substance nutritives alors qu'une culture systématique de céréales contribuerait à l'épuisement des sols. Les céréales et la plupart des légumes ne doivent pas être cultivées plus de deux années sur le même sol.

La lutte contre les mauvaises herbes
On n'utilise aucun désherbant chimique, pour lutter contre les mauvaises herbes, l'agriculteur dispose de moyens préventifs (programme de rotation adapté, amélioration de la structure du sol, etc …) et de procédés mécaniques et thermiques (désinfection à la vapeur, binage et sarclage).

La lutte contre les parasites
Lorsque les plantes sont mises dans des conditions de développement optimales, de nombreux parasites animaux et maladies disparaissent d'eux-mêmes. Les moyens de lutte appropriés font appel aux prédateurs naturels de ces parasites (lutte biologique) et à leurs ennemis naturels (haies, nids), ou bien à des préparations à base de plantes et de minéraux naturels ou à très faible toxicité et donc très rapidement biodégradables à 100% (insecticides végétaux, fongicides à base de soufre et de cuivre).

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22 février 2007

III/ B) EN QUOI UN PRODUIT EST-IL BIOLOGIQUE?

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Qu'est ce qu'un produit biologique? Comme vu précedemment, un produit biologique ne contient aucun pesticide ni engrais chimique d'aucune sorte. Ces produits sont bien évidemment issu de l'agriculture dite "biologique", thème qui sera abordé dans une prochaine partie (voir article suivant III/C) L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE).

Il existe cependant plusieurs sortes de produits biologiques :
--> Bio à 95% et plus :
C'est le "top" de la bio. Il s'agit de tous les produits transformés dont la teneur en ingrédients d'origine biologique est supérieur à 95 %. Sur l'emballage de ces produits est mentionné "Issu de l'agriculture biologique" et le logo AB peut être ajouté si le producteur le désire. S'il s'agit d'un produit composé d'un seul ingrédient issu de l'agriculture biologique, ce produit est 100 % Bio. Les 5 % autorisés, mais non systématiques, sont une marge pour les ingrédients qui manquent à la production biologique. Cette liste d'aliments diminue d'année en année.
--> Bio à 70% et plus : Cette catégorie regroupe les produits qui contiennent entre 70 et 94 % d'ingrédients d'origine biologique. Le label AB ne peut pas être attribué à ces produits. Il doit être mentionné sur l'emballage " X% d'ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique".
-->Bio à moins de 70% : Un produit qui contient moins de 70 % d'ingrédients issus de l'agriculture biologique n'est pas un produit biologique et n'a droit à AUCUNE référence.

22 février 2007

III/ A) DEFINITION

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Biologique : se rapproche d'écologique : culture sans pesticide ni engrais de synthèse. (le petit Robert)
On pourrait l’appeler produit naturel comme les cultivaient nos ancêtres avant l’apparition de l’agriculture industrielle et de l’industrie agroalimentaire.

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22 février 2007

II/ C) LA CONSOMMATION DES PRODUITS BIOLOGIQUES

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84% des personnes ont déjà consommé des produits biologiques, mais la plupart du temps ce sont des légumes, des fruits du jardin, ou les gens ne font pas attention à ce qu'ils achètent. Cependant seulement 20% des gens en achètent régulièrement. On observe que les femmes y portent une plus grande importance que les hommes ( une femme agée d'une soixantaine d'années nous a dit qu'elle aimait beaucoup ce genre de produits et qu'elle faisait ses achats essentiellement à "Natureva"- un magasin specialisé dans la vente de produits biologiques-). Les hommes plus agés nous confient également que du fait que ce ne soit pas eux qui vont faire les courses, ils ne savent pas si les produits achetés sont biologiques ou non.

23 janvier 2007

II/ B) CE QUE LES GENS EN PENSENT

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A la question "qu'en pensez-vous?", 80% des personnes interrogées répondent qu'ils sont pour ce genre de produits et pour la plupart d'entre eux voudraient que ça se developpe et que ce soit plus généralisé. seulement 16% pensent que les produits "bio" " n'existent pas"  ou comme le dirait un jeune homme que nous avons questionné " C'est une utopie" et 4% n'ont pas d'opinion a donner.

23 janvier 2007

II/ A)LES GENS S'Y CONNAISSENT-ILS VRAIMENT EN PRODUITS BIOLOGIQUES?

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On remarque que les gens s'y connaissent en matière de produits biologiques (88%), mais ce sont majoritairement les femmes qui donnent des réponses plus précises. Les consommateurs savent différencier les produits (78%) mais encore là ce sont les femmes qui développent mieux leurs réponses. Cependant seulement 26% des personnes interrogées connaissent le sigle qui certifie qu'un produit biologique (AB), car beaucoup d'entre eux confondent avec le logo "bio", mais il faut savoir que ce logo ne garantie pas totalement que le produit soit naturel.

23 janvier 2007

I/B) LA POMME

Texte à venir (expérience non terminée)

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23 janvier 2007

I/ A) LES PETITS POIS

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A travers «l’expérience des petits pois » nous avons essayé de montrer que les produits traités avec des produits biologiques sont moins résistants que les produits « classiques » traités avec des engrais chimiques.

Le 21 novembre 2006, nous avons planté les petits pois dans trois pots respectifs : un pour le témoin, un deuxième pour les petits pois avec de l’engrais chimique et un troisième avec de l’engrais naturel(purin d’orties). Nous avons ensuite préparé l’engrais chimique, le KNOPP composé de Nitrate de calcium, de Nitrate de potassium, de Phosphate de potassium, de Sulfate de magnésium et de Sulfate de fer.

Le 28 novembre, nous avons préparé le purin d’orties. Puis nous l’avons filtré le 12 décembre pour en obtenir un litre de solution finale.

Nous avons donc ensuite procédé à l’arrosage environ tous les deux-trois jours : pour les petits pois dits « témoins » juste de l’eau, pour ceux dits « chimiques » de l’eau et 30ml d’engrais chimique, pour les « biologiques » de l’eau et 30ml de purin d’orties.

Nous avons remarqué un développement assez lent des petits pois et les différences observées entre les différents pots n’étaient pas forcément bien distinctes. Durant les vacances du mois de décembre leurs feuilles ont commencé à jaunir et à faner, ensuite les tiges se sont courbées, puis au début du mois de janvier(le 7) nous avons remarqué la présence de moisi sur la surface de la terre, les petits pois sont donc « morts » et notre expérience n’a pas abouti.

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